LATITUDES NOIRES 2003-2004

Panafricanisme : Piège post-colonial ou construction identitaire non blanche, édition Homnisphères, 250 p., 15 €

MEMOIRE VIVE

Albert Hilbold

L'après-génocide : journal du Rwanda

Lissia Jeurissen

Femme noire, vision allégorique du crépuscule de la Civilisation, Sexualité et "négrification" du Blanc dans l'ancien Congo Belge

DOSIER PANAFRICANISME

PIEGE POST-COLONIAL OU CONSTRUCTION IDENTIITAIRE "NON BLANCHE"
Agéee C. Lomo Myazhiom

Ouverture / Peuples otages

Martial Ze Bellinga
Panafricanisme économique : régionalisations hyperformelles versus prédations intégrées
Bassidiki Coulibaly
Le panafricanisme "grand enfant"
Françoise Clary
Le choix panafricaniste : Julius Nyerere et la reconstruction géopolitique de l'Afrique
Kofi Adu Manyah
De l'Organisation de l'Unité Africaine (O.U.A.) à l'Union Africaine (U.A.). La contribution de Kwame Nkrumah
Charles Romain Mbele
L'ajustement comme problème philosophique. Pour une alternative panafricaniste aux thèses postcolonialistes
Buata Malela
Comme le lamantin va boire à la source. Le mythe de l'Afrique unitaire chez L. S. Senghor
Minion K. C. Morrison
Linking the African Diaspora in the Brazil and the United States. The Race and Democracy in the Americas Project
POST-SCRIPTUM
Aishah Shahidah Simmons & Salamishah Tillet
Breaking the SILENCES on intra-racial rapes and sexual assaults in the African-American community
Joseph Pascal Mbaha
Rupture de l'équilibre environemental des Hautes Terres de l'Ouest-Cameroun. Une approche socio-historique des rapports de l'homme à son espace
Quatrième de couverture :
Entre la vision de Marcus Garvey d’un panafricanisme « maximaliste » radical au début du XXe siècle – qui avait notamment pour ambitions la restauration de la dignité de l’homme noir, la lutte contre le colonialisme, la réhabilitation et le rapprochement des peuples noirs dispersés - et celle d'un panafricanisme « minimaliste » - qui généra l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en 1963 sous l’influence de figures « assimilationistes » telles que Félix Houphouët Boigny ou Léopold Sédar Senghor -, que signifie aujourd’hui l’unification du continent africain proclamée en 2002 avec la création de l’Union Africaine ? Piège du libéralisme, stratégie post-coloniale, quête d’une identité noire, errance politique héritée des siècles d’oppression, véritable émergence d’une prise de conscience identitaire ou réelle construction d’une identité « non-blanche » ?
Autant de questions qui nécessitent non seulement d’aborder le panafricanisme sous l’angle de la reconstruction géopolitique de l’Afrique, mais également de faire un examen des attitudes noires durant ces deux derniers siècles ; car il est impossible et illusoire de comprendre le panafricanisme, de sa genèse à ses tentatives d’implantation, sans interroger les séquelles de l’esclavage et de la colonisation, et sans soulever l’urgence de l’établissement/rétablissement du lien à la fois entre le continent et les diasporas, mais aussi entre les diasporas elles-mêmes.